 
        
      4 Mythes sur la Viande Rouge [DEBUNK]
La viande rouge est injustement diabolisée depuis plusieurs décennies, qualifiée d'aliment toxique, dangereux pour la santé et responsable du réchauffement climatique. Pourtant, la science révèle une vérité bien différente.
![4 Mythes sur la Viande Rouge [DEBUNK]](http://feroce.food/cdn/shop/articles/scott-webb-TOmVNJZN1AA-unsplash_9b831729-7e80-4632-9fc1-d8fa562d6838.jpg?v=1754554321&width=2400) 
  Mythe 1 : La viande rouge provoque les maladies cardiaques
Ce que l'on croit
"La viande rouge contient des graisses saturées qui augmentent le cholestérol sanguin et favorise les maladies cardiovasculaires."
La vérité
Cette théorie est si largement acceptée que personne ne la remet en question. Le problème, c'est que ce n'est tout simplement pas vrai.
Une méta-analyse massive publiée dans Circulation par Micha et al., portant sur plus de 1,2 million de participants, montre que la consommation de viande rouge non transformée n'accroît pas le risque de maladie coronarienne, d'AVC ou de diabète.
En réalité, les graisses saturées ont peu d'impact sur le cholestérol sanguin : c'est le corps qui produit la majorité et ajuste sa production en fonction des apports alimentaires.
D'ailleurs, plus que le cholestérol total, c'est le ratio LDL/HDL qui est déterminant de la santé cardiovasculaire. Or, le LDL ("mauvais cholestérol") augmente en réponse à une consommation élevée de glucides raffinés, et non de graisses saturées.
Ainsi, des études ont montré que lorsque les gens remplacent les graisses saturées par des glucides, le risque de maladie cardiaque ne diminue pas...il augmente !
 
           
          Mythe 2 : La viande rouge cause le cancer
Ce que l'on croit
L'OMS a classé la viande rouge comme étant « probablement cancérogène pour les humains » (Groupe 2A)
La vérité
Des études ont effectivement montré un lien entre la consommation de viande rouge et le cancer, notamment le cancer colorectal. Mais celui-ci était de faible magnitude (<1,5) et non statistiquement significatif. C'est-à-dire que cette association n'était pas forte, et généralement indiscernable du hasard.
D'ailleurs, si la viande rouge était un déclencheur direct du cancer, on s'attendrait à voir une hausse continue des cas de cancer en fonction de la quantité de viande consommée. Or, ce n'est pas le cas. Certaines études montrent même une baisse du taux de cancer chez les gros consommateurs de viande rouge.
De plus ces recherches ne tiennent pas compte du niveau de transformation (un steak n'est pas équivalent à une tranche de jambon nitrité), de la qualité (industriel vs bio), de la cuisson (la haute température produit des AGE cancérigène), etc...
Même si vous ignorez tout cela et acceptez le rapport de l'OMS, quel est votre risque de cancer si vous mangez des viandes transformées ?
Selon The Guardian, environ trois cas supplémentaires de cancer colorectal pour 100 000 adultes.
> Pour aller plus loin : L'avis d'un médecin sur la viande rouge
 
           
          Mythe 3 : Les végétariens vivent plus longtemps
Ce que l'on croit
D'anciennes études suggéraient que le végétarisme réduisait les risques de mortalité toute cause confondue.
La vérité
Ces études étaient mal conçues et sujettes à des facteurs de confusion, notamment le biais de l'utilisateur en bonne santé.
Par exemple, imaginons qu'une étude montre que manger des viandes transformées, comme le bacon et les hot-dogs, augmente votre risque de maladie cardiaque. Disons aussi, comme le prédit le biais de l'utilisateur en bonne santé, que ceux qui mangent plus de bacon et de hot-dogs mangent aussi beaucoup plus de farine raffinée (pains à hot-dog et à hamburger), de sucre, d'huiles de graines industrielles, et beaucoup moins de fruits frais, de légumes et de fibres solubles. Ils sont aussi moins actifs, ne prennent pas soin d'eux, aiment la bière et la cigarette. Comment pouvons-nous supposer que c'est la viande transformée qui augmente le risque de maladie cardiaque plutôt que ces autres choses ? La réponse est que nous ne le pouvons pas.
Des études plus récentes et de meilleure qualité ont tenté de contrôler ces facteurs confondants et n'ont trouvé aucun avantage de survie chez les végétariens.
L'une d'elles a comparé la mortalité de ceux faisant leurs courses dans des magasins bios (à la fois végétariens et omnivores) à celle des personnes de la population générale. Résultat : les groupes des courses bios vivaient plus longtemps, peu importe qu'ils soient végétariens ou omnivores.
Une très grande étude réalisée au Royaume-Uni en 2003 comprenant plus de 65 000 sujets a corroboré ces résultats : aucune différence de mortalité n'a été observée entre les végétariens et les omnivores.
 
           
          Mythe 4 : Manger de la viande rouge détruit l'environnement
Ce que l'on croit
Le véganisme est la seule réponse à l'impasse écologique dans laquelle nous nous trouvons.
La vérité
Trois problèmes majeurs sont généralement cités lorsqu'on évoque l'élevage des vaches : elles boivent de l'eau, elles ont besoin d'espace et elles pètent.
D'abord l'idée selon laquelle il faudrait 100 000 litres d'eau pour produire un kilo de bœuf... est totalement fausse ! Elle inclut l'eau de pluie tombée sur la parcelle, dont les averses seraient advenues, élevage ou pas... En réalité, il faudrait de 200 à 500 litres d'eau par kg de viande, à mettre en perspective avec le pain (482l/kg), les pâtes (555l/kg) et le riz (774l/kg).
Ensuite, l'espace : les vaches occupent 28x plus de terre que les poulets. Évidemment, avec une densité de 17 volailles au m2 dans les fermes industrielles, il est difficile de rivaliser. Mais est-ce pour autant un modèle éthiquement valorisable ?
De plus, 60% des terres agricoles dans le monde sont des pâturages trop rocailleux, escarpés ou arides pour permettre de cultiver des végétaux. Pourtant ils peuvent accueillir des vaches, qui participeront à la régénération des sols et à la séquestration carbone.
En parlant des sols : que penser des monocultures intensives qui les appauvrissent, et les polluent d'engrais et de pesticides chimiques ? L'agriculture moderne n'est pas exempte de critiques, loin de là.
Pour finir, le méthane produit par les ruminants est un gaz à effet de serre, mais contrairement au CO₂, il ne s’accumule pas durablement dans l’atmosphère. À l’inverse, le protoxyde d’azote issu des engrais de synthèse est bien plus persistant et dangereux.
Supprimer l’élevage, c’est aussi supprimer les fertilisants naturels qu’il génère — avec un risque écologique majeur à la clé.
L’impact environnemental de l’élevage vient surtout de l’alimentation des animaux : cultures intensives de maïs et de soja, déforestation, intrants chimiques.
C’est pourquoi l’élevage à l’herbe, tel que nous le pratiquons avec Féroce, est l’une des seules formes d’élevage à pouvoir afficher un bilan carbone neutre — voire positif.
 
           
           
          
         
            
           
         
         
         
        
       
        
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