Maladies auto-immunes : et si tout commençait dans l’assiette ?

En France, 1 personne sur 10 vit avec une maladie auto-immune. Ces pathologies invisibles provoquent fatigue, douleurs et inflammation. Le protocole AIP, basé sur une alimentation à haute densité nutritionnelle, a montré des résultats remarquables pour en guérir.

Qu'est-ce qu'une maladie auto-immune ?

Le système immunitaire est censé défendre le corps contre les menaces : virus, bactéries, toxines… Mais dans une maladie auto-immune, il se dérègle et se met à attaquer les cellules saines, c’est là qu’on parle d’auto-anticorps. 

Résultat : une inflammation chronique, des douleurs, une grande fatigue, parfois des atteintes articulaires, digestives, neurologiques ou thyroïdiennes. Ce sont des maladies souvent invisibles, mais profondément impactantes au quotidien.

Parmi les plus connues : la maladie de Hashimoto, la sclérose en plaques, le lupus, la maladie de Crohn, le psoriasis, ou encore la polyarthrite rhumatoïde. Il n’existe pas de “remède miracle”, mais un accompagnement global peut faire une énorme différence. Et l’alimentation joue bien souvent un rôle central.

Il existe plusieurs dénominateurs communs qui créent un terrain favorable au développement d’une maladie auto-immune, comme :

• Une prédisposition génétique,
• Une hyperperméabilité intestinale,
• Une surcharge toxique (pollution, perturbateurs endocriniens...),
• Des carences nutritionnelles,
• Des facteurs environnementaux,
• Un dérèglement immunitaire.

Mais ces éléments ne suffisent pas à déclencher la maladie à eux seuls. Il faut généralement des éléments déclencheurs pour que les symptômes se manifestent : une infection, une exposition à des toxines, une dysbiose intestinale (déséquilibre du microbiote), un stress chronique, un traumatisme, ou encore une hygiène de vie déséquilibrée.

Comprendre cette dynamique permet de mieux cibler les actions à entreprendre. C’est là que l’alimentation — notamment une alimentation riche en nutriments essentiels — devient un levier concret pour soutenir l’immunité, calmer l’inflammation et restaurer l’équilibre, parmi les autres piliers de cette approche naturelle.

Pourquoi se concentrer sur la densité nutritionnelle ?

Quand le corps est en état d’inflammation permanente, il a des besoins plus élevés en nutriments pour :

• soutenir le système immunitaire
• réparer les tissus endommagés
• protéger l’intestin et les cellules
• produire de l’énergie malgré l’épuisement chronique.

C’est là qu’intervient le concept de densité nutritionnelle : il s’agit de manger des aliments qui apportent le maximum de nutriments bénéfiques par calorie consommée. Adieu les calories vides, les produits ultra-transformés ou les sucres masqués. Place à une alimentation concentrée, essentielle, nourrissante.

Et parmi ces aliments, les protéines animales de qualité jouent un rôle clé. Elles sont riches en fer héminique (bien absorbé), sont une source naturelle de vitamine B12, zinc et acides aminés essentiels, et surtout, elles sont hautement biodisponibles, c’est-à-dire faciles à utiliser par l’organisme.

L’approche AIP : une nutrition ciblée pour apaiser l’inflammation

La communauté Bien-Être Auto-Immune (BEAI) s’appuie notamment sur le Protocole AIP (Protocole Auto-immune ou Autoimmune Protocol), une approche alimentaire rigoureuse et progressive, inspirée de la médecine fonctionnelle et fondée sur plus de 1200 études scientifiques.

L’AIP est conçu pour réduire l’inflammation, réparer la muqueuse intestinale et rééquilibrer le système immunitaire, souvent hyperactif dans les maladies auto-immunes. Il s’adresse à toute personne souhaitant explorer une voie naturelle et structurée pour retrouver un mieux-être durable.

Comment ça fonctionne ?

Ce protocole se déroule généralement sur 30 à 90 jours et se divise en deux grandes phases :

1. Phase d’élimination : on retire temporairement les aliments susceptibles d’être inflammatoires ou irritants pour le système digestif, comme le gluten, les produits laitiers, les légumineuses, les sucres raffinés, les œufs, les graines, les additifs, les huiles industrielles…lors de cette phase on se concentre aussi sur une alimentation dense en nutriments, riches en vitamines, minéraux, bons acides gras, fibres et antioxydants.
2. Phase de réintroduction : les aliments exclus sont progressivement testés et réintroduits un à un de manière méthodique, pour identifier les tolérances personnelles, sans dogmatisme.
   

Cette approche permet une reconnexion au corps, une meilleure compréhension de ses réactions, et surtout, elle a déjà montré des résultats très prometteurs chez des milliers de personnes atteintes de maladies auto-immunes. Des témoignages et des études de cas montrent une réduction significative des douleurs, de la fatigue, des troubles digestifs et des poussées inflammatoires.

Et au cœur de l’AIP ? La viande de qualité et les abats : des bombes nutritionnelles

Une viande de qualité, élevée dans le respect de l’animal et de l’environnement, occupe une place centrale dans le Protocole AIP. Pourquoi ? Parce qu’elle est l’une des sources les plus denses en nutriments essentiels (ceux cités plus haut).

Mais ce n’est pas tout. L’AIP valorise tout particulièrement la consommation d’abats — foie, cœur, rognons — véritables bombes nutritionnelles souvent oubliées. Ces aliments regorgent de vitamines A, D, K2, de cuivre, de choline… autant d’éléments clés pour soutenir un corps en déséquilibre.

Ce n’est pas un régime restrictif, mais un chemin vers plus de clarté et de vitalité. Et ça commence dans l’assiette.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le Protocole AIP, vous pouvez vous rendre directement sur le site de Bien-être Auto-immune.

BEAI propose aussi un E-book gratuit pédagogique pour découvrir les aliments phares du Protocole AIP et mieux comprendre l’impact de l’alimentation sur l’inflammation. Téléchargement ici.