Il y a quelques jours, j’ai été invité sur le podcast Dialogues de Fabrice Midal. L’épisode a explosé : plus de 50 000 vues, des centaines de commentaires, des débats passionnés.
Beaucoup ont apprécié l’échange, parce qu’il bousculait leurs certitudes sur la viande.
D’autres m’ont critiqué avec véhémence — souvent sans m’avoir écouté jusqu’au bout.
C’est normal.
Végétal = mieux ?
Car aujourd’hui, on ne parle plus d’alimentation. On parle de croyances. D'idéologies. Être végétarien, vegan, carnivore ou “flexitarien”, c’est devenu un marqueur identitaire. Remettre en question ce choix, c’est vécu comme une attaque personnelle.
Le problème, c’est qu’on finit par perdre de vue l’essentiel : la réalité biologique. Car si on met les croyances de côté, la science est claire : une viande bien élevée est un superaliment. Densité nutritionnelle, biodisponibilité, fer héminique, B12, zinc, carnosine, glycine…
Mais beaucoup préfèrent croire que “végétal = mieux”.
Or c’est loin d’être systématiquement vrai.
Les grandes cultures végétales, même en agriculture biologique, ont un impact sur le cycle du vivant. Par exemple, 50 à 100% des nichées d’oiseaux sont détruites lors des récoltes, sans parler du génocide des rongeurs et de la microfaune.
En conventionnel, c'est pire : des hectares de monocultures sous pesticides, des sols morts, des nappes polluées... Sans parler des engrais de synthèse, indispensables en l'absence de fertilisants naturels issus de l'élevage, et qui ont un impact 100x plus important sur les gaz à effet de serre.
Côté santé
Les “alternatives végétales” sont souvent des produits ultra-transformés bourrés d’additifs, de texturants, de sucres ou d’huiles industrielles. Sans parler des antinutriments présents dans beaucoup de végétaux (lectines, oxalates, acide phytique) qui réduisent l’absorption des minéraux et peuvent irriter la muqueuse intestinale.
Alors non, végétal n'est pas forcément synonyme de mieux. Je pense que les deux ont une place dans notre alimentation. La vraie distinction devrait porter sur “industriel vs brut”, “intensif vs régénératif”.
Aujourd’hui, il y a aussi une fracture culturelle.
Quand on vit en ville, notre seule relation au vivant, c’est notre chat ou notre chien. On les humanise. Alors manger un animal ? C’est impensable.
Mais Homo sapiens a évolué pendant 300 000 ans en consommant 60 à 70 % de ses calories sous forme animale. Notre cerveau, nos os, notre système digestif sont le fruit de cette adaptation.
Croire qu’on peut switcher de régime du jour au lendemain “par éthique” en niant notre biologie, c’est condamner notre métabolisme et réduire notre vitalité (fatigue, difficulté à se concentrer, trouble de l'humeur, maladies..).
Pour autant, je crois qu’on peut concilier éthique et physiologie.
Et c'est précisément la mission de Féroce.
Prouver qu’il est possible de manger de la viande :
– sans polluer l'environnement
– sans martyriser les animaux
– sans culpabiliser ceux qui veulent simplement nourrir leur famille avec bon sens
Comment ?
– En travaillant avec des éleveurs engagés, dont les animaux sont nourris à l’herbe, en symbiose avec leur écosystème.
– En valorisant jusqu’à 85 % de la carcasse : abats, graisse, os… pour réduire le gaspillage et mieux respecter l’animal.
– En permettant de manger moins, mais mieux : un haché Féroce est tellement dense en nutriment qu'on peut en manger moins souvent tout en couvrant tous nos besoins
Et, contrairement aux labels dont on ne sait jamais vraiment ce qu'ils garantissent, nous faisons plus qu'affirmer nos engagements : nous les prouvons.
Chaque étiquette Féroce comporte un QR code qui donne accès :
– aux analyses labo indépendantes de nos produits (nutriments, oméga-3, absence de polluants),
– et à une rencontre vidéo avec l’éleveur, pour recréer ce lien oublié entre la ville et la terre.
Et c’est ça, pour nous, une alimentation vraiment moderne : authentique, régénérative, au service du vivant sous toutes ses formes — les sols, les animaux, les hommes.