

· De David Nicolas
Chapitre 19 - Comment j'ai créé la meilleure huile d'olive au monde
Star incontestée du régime méditerranéen, l'EVOO (Extra Virgin Olive Oil) est depuis toujours synonyme de santé et de longévité. Pourtant, comme le bœuf nourri à l'herbe n'a rien à voir avec le bœuf conventionnel, toutes les huiles d'olive ne se valent pas.
C'est Bryan Johnson, entrepreneur et pionnier du biohacking, qui m'a mis sur la piste. Engagé dans une véritable guerre contre le vieillissement, il investit chaque année des millions de dollars pour inverser son âge biologique. Pourtant, l'un des gestes les plus puissants pour sa longévité est aussi le plus accessible : consommer 20 ml d'huile d'olive riche en polyphénols chaque jour.
Le problème ? Les huiles de supermarché, même bio, plafonnent à 150 mg/kg de polyphénols, alors que celles utilisées dans les études dépassent 500 mg/kg. Pour bénéficier des mêmes effets avec une huile classique, il faudrait en boire une bouteille entière chaque semaine, soit 9000 kcal. À moins d’être un triathlète ou un ultra-traileur, impossible d’en absorber autant sans devenir obèse.
Mais ces avantages sont-ils réellement fondés ? J’ai posé la question à notre référent scientifique, mon ami le Dr JB Bourgeois. Après quelques semaines de recherches, il m’a rappelé, complètement halluciné : « Je n’ai jamais vu un tel consensus scientifique ! »
Diminution du risque cardiovasculaire, prévention du diabète de type II, amélioration du microbiote intestinal, ralentissement des processus neurodégénératifs, propriétés anticancéreuses… La liste des bienfaits est vertigineuse. Sans compter ses effets physiologiques directs : réduction du stress oxydatif, modulation de l’inflammation de bas grade, protection des télomères, amélioration de l’efficacité mitochondriale…
Il ne m'en fallait pas moins pour me convaincre de créer l'une des meilleures huiles d'olive au monde pensée avant tout pour la santé humaine.
Pendant des semaines, j’ai exploré l’oléiculture sous toutes ses coutures : lectures, documentaires, échanges avec des experts… Jusqu’à ce que je contacte Daniel Dinia, fondateur de Les Oliveraies, qui sélectionne des huiles ultra-qualitatives en direct des producteurs.
Avec lui, j’ai découvert l’impact des variétés d’olives, du climat, du sol et de la sécheresse sur la concentration en polyphénols, l’importance de la récolte précoce, et les techniques d’extraction préservant leur intégrité. Progressivement, j’ai affiné mon cahier des charges et sélectionné les rares moulins capables de répondre à mes exigences. J'en ai trouvé trois : deux en Andalousie et un dans les Pouilles en Italie, que j’ai rapidement écarté en raison de son positionnement élitiste.
Mon choix s’est finalement porté sur Suerte Alta, un domaine dont l’approche bioinspirée m’a captivé : ici, chaque insecte, chaque plante, chaque intervention est pensée avec précision. L’observation, la curiosité et l’innovation remplacent la routine et la productivité de masse.
C'est ce qui explique la qualité exceptionnelle de l'EVOO Féroce. D'abord sur le plan de la santé, avec une haute teneur en polyphénols (622mg/kg) et des analyses labo irréprochables (pureté et absence de composés nocifs).
Et sur le goût. Plus une huile est riche en polyphénols, plus elle a tendance à être amère et piquante. Mais le savoir-faire ancestral de ce moulin nous a permis de composer un assemblage vraiment savoureux, avec l'association de quatre variétés d'olives (Arbequina, Arbosana, Manzanilla, Picual) très complémentaires.
D’ailleurs, Stéphane – fondateur d’une entreprise ardéchoise spécialisée dans l’embouteillage d’huiles d’olive (Oléaservices) – a été bluffé : « Tu as vraiment créé un produit d’exception ! » Il m’a également aidé à choisir le conditionnement. Exit le plastique (bag-in-box), trop risqué. Exit aussi le verre opaque, qui protège mal les polyphénols sur la durée. J’ai finalement opté pour des bidons en fer blanc, recouverts d’un vernis alimentaire inerte, testé en laboratoire pour garantir une absence totale de migration de composés indésirables, même après 12 mois à 40°C.
Lundi, j’ai reçu 2200 bouteilles. Une micro-production, volontairement restreinte, car une huile d’olive de qualité doit être consommée dans l’année. Au-delà, elle s’oxyde et perd ses bienfaits.
Prix : 26-31€/L selon la quantité – certes plus élevé que les huiles classiques, mais deux fois plus abordable que les alternatives équivalentes. Difficile de faire mieux : la récolte précoce réduit considérablement les rendements, impactant directement le prix... Je la vois avant tout comme un complément alimentaire pour la longévité, plutôt qu’une simple huile de cuisine. D’ailleurs, pour préserver tous ses bienfaits, je recommande une utilisation à froid.
Le lancement est prévu pour la fin de semaine. J’attends encore les livrets explicatifs qui accompagneront chaque commande, à l’image de ce que nous avons fait pour le Haché Féroce.
Restez aux aguets, et à très vite !